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26 août 2024
Severo-Kourilsk
Plus au nord sur Paramouchir se situe la petite ville où l'activité humaine de l'île est concentrée. Je quitte donc les alentours désert de cette extrémité sud pour me rendre sur une bonne escale, quoique...
Ce vol est tranquille car il y a seulement quelques dizaines de kilomètres à parcourir.
- temps de vol, 13 min.
- Température au décollage, 12°C
- Temps nuageux et faiblement pluvieux, avec vent léger 3 nœuds de secteur sud.
Il y a bien un petit aérodrome à Severo-Kourilsk mais il ressemble plutôt à un héliport. Je ne vois pas vraiment de piste d'atterrissage pour avion, je distingue seulement un champ dégagé et suffisamment long, à proximité du port.
Je découvre ici l'histoire peu banale de la ville. En 1952, à la suite d'un des cinq plus gros tremblements de terre mondiaux (magnitude entre 8 et 9) survenu au large du Kamtchatka, trois tsunamis ont totalement détruit les habitations. Il y a eu plusieurs milliers de victimes. Difficile de savoir combien exactement car ce jour est resté secret, les données ont été déclassifiées qu'au début des années 2000.
Pour ne pas revivre cette catastrophe, la ville fut reconstruite plus en hauteur, un peu plus loin dans la vallée. L'activité volcanique ne s'est pas éteinte le long des Kouriles et du Kamtchatka. Pour les habitants de Paramouchir le risque d'une éruption ou d'un autre tremblement de terre n'est pas nul.
Fichier joint (ko), cliquez pour agrandir :
À destination
Arrivé sur le tarmac de Severo-Kourilsk, le MU-2 est stationné sous la pluie.